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Qu’est-ce que le projet éolien du Pays d’Auge ?

Le projet éolien du Pays d’Auge se situe dans le Calvados, sur les communes de Barou-en-Auge et Norrey-en-Auge.

Initiallement co-développé par les sociétés NORDEX France et VSB énergies nouvelles, celui-ci est maintenant uniquement porté par la société VSB énergies nouvelles. Suite au rachat de la branche développement de NORDEX France par l’énergéticien allemand RWE, VSB énergies nouvelles a décidé de faire usage du droit de préemption qui figurait au sein du protocole de co-développement.

Les chiffres clés du projet

La trame finale du projet éolien du Pays d'Auge

Au départ, deux trames d’implantation du projet étaient possibles au regard des études de QinetiQ.
QinetiQ est un bureau d’études qui bénéficie depuis le 20 novembre 2015 de l’accréditation du Ministère de l’Ecologie, du développement Durable et de l’Energie, pour la simulation d’impact des projets éoliens à proximité de radars météorologiques. La zone d’étude du projet prenait en compte une distance minimale de 500 mètres avec les premières habitations. Cette obligation est fixée par une réglementation nationale, déterminée par la loi Grenelle 2.

 

Les deux scénarii d’implantation maximale étaient ainsi :

  • Le premier avec 9 éoliennes de 165 m en bout de pale (N131)
  • Le deuxième avec 8 éoliennes de 180 m en bout de pale (N149)

C’est la deuxième proposition qui avait finalement été choisie.

 

Suite à cela, les trois communes concernées par le projet ont délibéré. La commune des Moutiers-en-Auge ayant émis une délibération défavorable, NORDEX France et VSB Energies Nouvelles ont pris la décision de retirer l’éolienne qui devait se situer sur la commune des Moutiers-en-Auge. C’est pourquoi, le nombre d’éoliennes est aujourd’hui de 7.

Quel est le calendrier prévisionnel du projet ?

Quelles études ont été menées sur ce projet ?

Afin de prendre en compte l’ensemble des éléments présents dans l’environnement et aux abords de la zone, des études de faisabilité ont été lancées. Elles ont permis de définir l’implantation la plus cohérente, au regard des enjeux territoriaux, pour ce projet.

Etudes paysagères

L’étude paysagère a été lancée en septembre 2018, sous la responsabilité du bureau d’étude spécialisé EnviroScop. Elle a permis de déterminer les enjeux paysagers et patrimoniaux autour du projet afin d’optimiser au mieux l’intégration du futur parc sur le territoire. C’est dans le cadre de cette étude qu’ont été réalisés des photomontages modélisant le parc éolien dans le paysage proche, intermédiaire et lointain.

Etudes environnementales

Les études environnementales, conduites par des naturalistes écologues spécialisés et indépendants du bureau d’études Ecosphère, ont été lancées en mars 2018. Elles couvrent un cycle biologique complet, soit un minimum d’un an d’études.

 

L’état initial des études environnementales est finalisée. L’étude d’impact aura lieu au printemps 2019.

 

Cette étude permet de recenser la flore et la faune présentes sur le site étudié (notamment oiseaux et chauve-souris) afin de vérifier que le projet éolien est compatible avec les enjeux naturalistes en présence.

 

Plusieurs espèces ont été trouvées : Bruants jaunes, Busards Saint-Martin et Oedisnèmes Criards. Une forte activité des chauves-souris au niveau des boisements et des bourgs est détectée.

 

  • Plusieurs préconisations sont donc prises suite à cette étude :
    Un éloignement des boisements centraux et du ruisseau des ruaux pour ne pas perturber les fortes activités dans ces milieux
  • Une construction réalisée au maximum hors des périodes nuptiales (reproduction)

Etudes acoustiques

Les mesures acoustiques ont été réalisées en octobre 2018. Ces mesures permettent d’enregistrer le bruit résiduel actuel et modéliser l’acoustique du projet pour s’assurer qu’il respecte bien la réglementation en vigueur. Pour mener cette étude, des sonomètres sont répartis autour de la zone d’étude, au niveau des habitations les plus proches.

Potentiel éolien

Un mât de mesures, haut de 86 mètres, a été installé en avril 2018 sur la commune de Norrey-en-Auge. Ce mât est équipé d’instruments de mesures permettant d’enregistrer des données nécessaires à la faisabilité technique du projet. Il permet de déterminer précisément l’orientation et la puissance des vents sur le territoire afin d’optimiser la production du projet. Il permet également d’identifier la présence de chauve-souris et mesurer leur activité tout au long de l’année.

La rose des vents du projet, issue des données du mât de mesure, donne une puissance moyenne de 5,9 m/s sur 10 mois et un sens des vents dominants relevés sur l’année 2018 NNO et SSE.